Concours F.A.V. Montpellier
2022
En 2019, les incendies ont détruit autour de Montpellier plus de 380 hectares de pins, chênes, garrigues et arbustes : pourtant ces franges fertiles jouent un rôle stratégique dans le développement
et le rayonnement historique de la ville minérale. Ces plantes qui s’installent dans les fissures des
rochers ont peu de chance de trouver l’eau à faible profondeur : elles s’adaptent aux climats secs et
sont l’avenir de la métropole.
À l’heure actuelle, quoi de plus impermanent et fragile que ces espaces de grand paysage ?
Composante naturelle ou anthropique du milieu méditerranéen, le feu apparaît « comme un facteur majeur d’organisation des paysages, s’exprimant à travers les processus (…) de résilience, c’est-à dire les modalités de récupération des systèmes perturbés » (Tatoni, 2007)
Après un incendie, la formation de garrigue est la première des réponses du sol, la première forme de résilience par les plantes. Les garrigues, ces espaces d’interstices, épousent aujourd’hui
plusieurs formes sur la métropole : rurales, pastorales, urbaines, forestières…
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